le shotokan

3. Écouter les explications du professeur. Regarder ses démonstrations. Refaire les mêmes mouvements… EN SI

LENCE. Sans discipline, il n’y a pas de karaté.

4. Tout est important dès que l’on entre dans le dojo : il faut s’attacher à faire le mieux possible, jusqu’au plus petit détail. Si ce détail n’était pas important, le professeur n’en parlerait pas.

5. Exécuter chaque mouvement comme si c’était le dernier, avec le maximum de force, de vitesse et de volonté. Sans effort, il n’y a pas de karaté.

6. Penser à ce que l’on fait. Même en travaillant sans partenaire, il faut l’imaginer en face de soi et l’attaquer réellement, ou se protéger de ses attaques, comme s’il était vraiment là. Sans contrôle des techniques, on ne peut progresser.

7. Ne jamais toucher un partenaire au dojo, même légèrement, sauf dans les exercices précisés par le professeur. Sans contrôle des techniques, on ne peut progresser.

8. Ne jamais chercher à essayer à l’extérieur, à l’école ou dans la rue ce qui a été appris au dojo. Refuser de se battre. Le karaté est une chose sérieuse et grave ; il peut, sans qu’on le veuille vraiment, provoquer des blessures graves.

9. Prendre la résolution qu’à chaque entraînement, on essaiera de faire mieux qu’à l’entraînement précédent. Ne jamais être trop content de soi.

10. Se dire que l’on ne s’arrêtera pas avant d’être « ceinture noire » ! Sans volonté, il n’y a pas de karaté .

1 – L’HONNEUR : MEIYO
Suivre un code moral et avoir un idéal de manière à se comporter dignement et respectablement.

2 – LA FIDELITE : CHUJITSU
Le devoir et la nécessité incontournables de tenir ses promesses et de remplir ses engagements.

3 – LA SINCERITE : MAKOTO
La qualité de celui qui ne déguise ni ses sentiments, ni ses pensées, de celui qui sait être authentique.

4 – LE COURAGE : YUKI
La forme d’âme qui fait braver le danger et la souffrance. La bravoure, l’ardeur et surtout la volonté sont les supports de ce courage.

5 – LA BONTE : SHINSETSU
Une des marques de courage. Elle dénote une haute humanité et nous pousse à être respectueux de la vie.

6 – L’HUMILITE : KYOKEN
Savoir être modeste, exempt d’orgueil et de vanité.

7 – LA DROITURE : TADASHI
Suivre la ligne du devoir et ne jamais s’en écarter. Elle nous permet de prendre sans aucune faiblesse une décision juste et raisonnable.

8 – LE RESPECT : SONCHOO
Savoir traiter les personnes et les choses avec déférence. C’est le premier devoir d’un Budoka.

9 – LE CONTROLE DE SOI : SEIGYO
La qualité essentielle d’une ceinture noire car elle conditionne toute son efficacité. Le code d’honneur et la morale traditionnelle enseignés par le karaté do sont basés sur l’acquisition de cette maîtrise.

barai	balayer
bunkai	interprétation (application pratique en combat) d'une technique de Kata.
chudan	poitrine et abdomen
dan	niveau de grade du Karatéka confirmé, c'est à dire qui porte une ceinture noire.
gedan	bas-ventre et jambes
hajime !	commencez !
hikite	action de tirer le poing en arrière dans une technique exécutée de l'autre bras (de Hiki : arrière et Te : main). C'est en fait une réaction sur une action de blocage ou de frappe, destinée à stabiliser le corps et à concentrer l'énergie lors du Kime
jodan	tête
kata	séquence de mouvements préarrangés, ensemble de techniques de défenses, d'attaques et de contre-attaques, suivant un schéma de déplacement précis, simulant un véritable combat entre plusieurs adversaires survenant de plusieurs directions. On exécute un Kata seul. Le Kata, qui a été défini par les anciens Maîtres de Karaté, et qui ont tous au moins 100 ans d'âge, est un recueil des techniques traditionnelles, à la fois dictionnaire et grammaire, qui sont indispensables pour progresser dans le véritable art martial, bien au-delà de la présentation sportive qui leur est donnée aujourd'hui. Chaque style possède ses Kata, mais souvent leurs origines se rejoignent au XIXème siècle : on dit que ce sont les "formes-mères" d'un style et leur survie est précieuse sous peine de ne plus faire un jour qu'une pâle imitation de ce qu'était autrefois le véritable Karaté de combat. Le style Shotokan possède 26 Kata.
kiaï	concentration mentale lors du Kime, qui peut s'exprimer par un cri bref pour mieux libérer toute l'énergie physique et mentale accumulée. On "pousse" alors le Kiaï, celui-ci pouvant aussi rester silencieux
kihon	entraînement de base, fondamental, des techniques. Celui-ci se fait à travers des séries répétitives de chaque technique, en alternant les côtés d'exécution, droite et gauche, et généralement en ligne, au commandement du professeur.
kime	concentration de toutes les ressources physiques (force musculaire et vitesse du mouvement) et mentales (volonté et contrôle), en une fraction de seconde, lors du temps d'impact de l'arme naturelle sur la cible visée. Ce bref temps de contraction permet le transfert de l'énergie déployée à travers le coup dans la cible. La décontraction totale suit aussitôt, avant une nouvelle mobilisation éventuelle pour une autre technique. Sans cette sensation de Kime, il n'y a pas de Karaté
kumite	rencontre, combat
kyu	niveau de grade des débutants, inférieur au Dan.
mae	devant
mawatte !	ordre donné au cours des Kihon pour faire tourner les élèves de 180° avant de les faire repartir dans l'autre sens pour la répétition du mouvement.
senseï	professeur
yame !	ordre donné par le professeur ("revenez à la position de départ") à la fin de l'exercice. On reste encore mentalement concentré, comme pour Yoi.
yassme !	ordre donné par le professeur ("décontractez-vous"), juste après le Yame. On se détend alors seulement
yoï !	ordre donné par le professeur ("préparez-vous") avant l'exécution d'une ou d'une série de techniques. On s'immobilise et on se concentre.